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Pas de féminisme sans confort

Dernière mise à jour : 22 mars

Comme nos grands parents nous le rappellent encore souvent, le niveau de confort dans le monde a explosé au cours de la deuxième moitié du 20ème siècle. Le féminisme s'est développé en occident au même moment. En 2008, la production de pétrole “conventionnel” a atteint un pic, et ne fait que décroître depuis. Or, c'est seulement quelques années plus tard que des mouvements traditionnels ont émergé dans les foyers occidentaux. Coïncidence ? Je ne crois pas ! Explications…


La découverte et l’exploitation du pétrole a évidemment fait passer à la révolution industrielle entamée au 19ème siècle une vitesse supérieure. Cette ressource s’est révélée assez facile à extraire et à traiter, et elle est présente dans deux nombreuses régions du globe, ce qui l’a vite rendue extrêmement bon marché. De plus, elle a l’immense qualité de dégager une énergie phénoménale lorsqu’elle brûle dans un moteur, et est donc très efficace pour faire fonctionner toutes sortes de machines, dans les domaines les plus divers, dans le but de remplacer les hommes. Cette efficacité, mise au service de l'industrie, a très vite engendré une augmentation drastique de la production (et donc de la consommation) de produits manufacturés, de nourriture industrielle, de nouveaux moyens de locomotion, et par conséquent du confort et de la technologie dans toutes les civilisations qui pouvaient en bénéficier. En particulier, bien sûr, en occident. Comme nous l’avons déjà vu dans mes précédents articles, le niveau de confort d’une société est un paramètre déterminant dans la constitution de ses mœurs, de sa mentalité collective et de sa structure sociétale. Or, les mouvements féministes ont justement émergé tout au long de cette période d’augmentation du confort dans les foyers occidentaux, notamment européens et américains. En effet, les machines et l’électroménager remplaçant peu à peu le travail des femmes au foyer, les jeunes couples fuyant la campagne vers les villes, et la natalité baissant, les femmes citadines ont progressivement souhaité avoir une place dans la vie hors du foyer et ont convoité les rôles traditionnellement réservés aux hommes: salariés, cadres, entrepreneurs, politiciens, artistes, sportifs… Ce vaste mouvement, touchant d’abord les classes sociales les plus aisées, a ensuite souhaité s’étendre à toute la société. Cela s’est bel et bien produit, avec toutes les conséquences, positives et négatives, que l’on connaît aujourd’hui. La société a perdu en natalité, en traditions, en stabilité, en vie de famille et en lien social, mais les femmes y ont gagné en libertés individuelles et en indépendance financière. Seulement, les féministes ont, à mon sens, oublié un détail.


Le pétrole est une ressource que l’on appelle “non renouvelable”. En réalité, il se renouvelle, mais à une vitesse qui est sans commune mesure avec la vitesse à laquelle on l’extrait du sol. Sachant ceci, il apparaît bien évident que notre extrême dépendance à cette ressource va se solder inévitablement par une crise énergétique majeure, pour ne pas dire une espèce d’apocalypse moderne, que les spécialistes prévoient depuis déjà plusieurs décennies. Cette crise a, d’après certain, déjà commencé. En effet, il n’y a pas de “substitut à l’échelle”. Autrement dit, parmi toutes les autres sources d’énergie que l’on connaît et que l’on utilise déjà (nucléaire, éolien, solaire…), il n’y en a aucune qui pourrait remplacer le pétrole entièrement sans faire diminuer drastiquement notre niveau de confort et de technologie. De plus, toutes les énergies alternatives que l’on pourrait imaginer nécessitent, à un moment ou à un autre du processus, du pétrole pour fonctionner. Il apparait donc assez évident que l’idéologie féministe a une espérance de vie liée à celle du pétrole. En 2008 donc, la production mondiale de pétrole conventionnel a atteint un pic et a ensuite décliné toutes les années suivantes. Il est intéressant de constater que depuis lors, l’occident est plongé dans une crise économique et sociale de laquelle il semble difficile de sortir. La décroissance, de ce point de vue, est déjà amorcée. Concernant le féminisme, ce n’est que quelques années plus tard qu’il a commencé à être réellement critiqué pour ses conséquences sur la natalité, la santé mentale des femmes subissant le travail professionnel et le travail domestique, la décadence des mœurs, les dérives anti-homme, et que des mouvements traditionnels ont émergé grâce aux réseaux sociaux. Cette pensée, devenue dissidente en quelques décennies, s’essaye à retrouver les valeurs et l’organisation sociétale de nos ancêtres. Dans quelques années peut-être, nous dirons nous que l’idéologie féministe, au-delà de son caractère éphémère, aura également eu tout au long de son existence un coût environnemental colossal pour l’humanité et la planète. En effet, les femmes dotées d’un pouvoir d’achat similaire à celui des hommes ont également grandement contribué à gaver les industries cosmétiques et textiles par exemple… Plus globalement, elles ont plongé dans le consumérisme et le matérialisme en y voyant une source de liberté et d’épanouissement personnel, tout en délaissant au passage la vie spirituelle, familiale et sociale.

Ainsi, l’avenir nous dira pour combien de temps encore ces deux éléments, pétrole et féminisme, feront partie de nos vies en occident, et lequel des deux épuisera l’autre jusqu’à la dernière goutte…


Adrien des Sources .

5 commentaires


Invité
22 mars

Je trouve que l'argumentation se tient. Je n'avais pas vu les désastres du féminisme sous l'angle écologique mais religieux. Et il y a beaucoup de problèmes actuels qui sont dûs à l'éclatement de la famille traditionnelle avec son lot d'enfants ballotés d'une famille à l'autre à qui l'on impose un beau-père ou une belle-mère qu'ils n'ont pas choisi(e). Et on met bien sous le tapis tout la détresse psychologique et les souffrances que ressentent les enfants à avoir perdu un foyeux chaleureux et stable ( à qui faute de persévérance pour surmonter les problèmes de couple inévitables, s'est imposée la dure loi du mouchoir usagé qu'il est temps de remplacer). Cruellement, les familles recomposées et les pères/mères célibataires sont la…


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Lisa
02 mars

Et dire que vous avez une fille …

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Coucou22
02 mars

C'est pas facile comme exercice mais tu ne l'as vraiment pas réussit

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Invité
22 mars
En réponse à

Et ... Développement ? Pouvez-vous approfondir ?

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